Le Créateur (le Seigneur, le Verbe, le Père…), l’Éternel (Celui qui existe par Lui-même), Allah (Celui Qui a la divinité). Rappelons-nous : « Tous les hommes seront passés par l’épée, leurs enfants écrasés sous leurs yeux, leurs maisons pillées, et leurs femmes violées »... Pourquoi tant de violence au nom de Dieu ? Sans doute pour convertir un maximum de personnes à leurs propres croyances. Tuer au nom de Dieu est aussi ancien que le monde des hommes.
- Il y a celui qui a déclamé que pour ramener les hérétiques à la foi catholique, la Sainte Inquisition ne saurait être critiquée et que les non-croyants iraient en enfer.
- Il y a celui qui décapite la chienne d’infidèle (pour parler leur langage) parce qu’elle l’aurait dévisagé sans baisser les yeux et que cela contrarie Allah !
- Il a celui qui explique que la Shoah serait la punition divine à l’encontre de son peuple qui avait abandonné la Torah. Comment évoquer la puissance de Dieu, de l'amour de Dieu, en la présence d'enfants, de femmes et d’hommes que l'on brûle ?
- Il y a celui (le pieu croyant) qui pendant la guerre sainte pouvait à juste titre tuer avec comme seul leitmotiv le Bien.
- Il y a celui qui a voulu reconquérir Jérusalem, alors occupé par les musulmans.
- Il y a celui, extrémiste qui se réclame de l’Islam et qui conduit une guerre contre les pays de tradition chrétienne.
- Il y a celle (l'Eglise) qui a autorisé en substitution, la traite des Nègres, affirmant qu’ils «n’ont pas d’âme, ne sont pas nos semblables car n'ayant pas la même culture, origine et devenir ».
- Il y a celui qui se dit rempli du nom de Dieu et qui massacre.
- Il y a celui (le Djihadiste) en guerre contre les Chrétiens, les Juifs et ce qu’il nomme l’Occident.
- …
Ceux qui tuent aujourd’hui ont été aussi anéantis dans le passé.
Quel que soit l’Unique prôné, quel que soit le pays, tuer au nom de Dieu a permis de rendre le meurtre légitime. Et pourtant un des commandements communs a été de dire « tu ne tueras point ».
La religion vraie devrait être fontaine de paix et non de violence. La liberté est celle de croire ou de ne pas croire, en l'existence d’un dieu Chrétien, Musulman, Juif, en une interprétation d'un texte religieux, en une doctrine, et de refuser tout usage déformé de la religion.
Personne ne peut utiliser le nom de Dieu pour commettre de la violence ! Et pourtant, "j'ai moins peur des extrémistes religieux que des laïcs qui se taisent" Charb. Le futur se bâtit ensemble et non face à face. Et comme le souligne Malraux « Peut-être une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie ».