🌟La vie est pleine de mystères, mais peut-être que l'une des plus grandes énigmes qui nous attendent est la façon de poser une question en français sans se faire prendre la tête ! Et pourtant, il n'est pas rare de se retrouver face à un dilemme orthographique qui nous fait hésiter : comment écrire la forme interrogative de 'il y a' sans se tromper ? Ne vous inquiétez plus, nous allons vous dévoiler le secret pour ne plus vous tromper.
🧩Mais avant de plonger dans l'univers des interrogations, il est important de comprendre que la prononciation joue un rôle essentiel dans la formulation de nos questions. Lorsqu’on formule une question en français, il n’est pas rare d’avoir à ajouter un « t » euphonique afin de faciliter la prononciation. C’est le cas de la forme interrogative de « il y a ». L’orthographe de ces formules interrogatives pose souvent problème : faut-il écrire « Y a t-il », « y a-t-il » ou « y-a-t-il » ?
📚 Faut-il écrire « y a t-il », « y a-t-il » ou « y-a-t-il » ?
Règle 1 : on ajoute un « t » euphonique dans les formules interrogatives pour faciliter la prononciation et éviter que deux voyelles se suivent. On écrira donc « a-t-il ». Toutefois, si le verbe conjugué se finit par un « t », alors il n’est pas nécessaire d’ajouter un « t » euphonique.
Exemples :
- A-t-il fait ses devoirs ?
- A-t-il pris les clés de la maison ?
(on ajoute un « t » afin de faciliter la prononciation entre « a » et « il ») - Faut-il que je l’aide ?
- Faut-il que je rentre chez moi ce soir ?
(la conjugaison du verbe « falloir » finit déjà par un « t », il n’est donc pas nécessaire d’en ajouter un).
Règle 2 : un « t » euphonique ajouté pour faciliter la liaison entre deux voyelles est toujours entouré par des tirets. Ainsi, dans les formules interrogatives de forme « y a-t-il », on n’ajoutera pas de tiret entre « y » et « a » mais seulement entre « a » et « il » afin d’encadrer le « t ». On écrira donc toujours « y a-t-il » et non « y a t-il » ou « y-a-t-il ».
Exemples :
- Y a-t-il quelque chose à faire ces jours-ci ?
- Y a-t-il une meilleure façon de le faire ?
- Y a-t-il une personne dans la maison ?
- Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Proposition de tableau récapitulatif :
Construction | Règle | Exemple |
---|---|---|
y a-t-il | On ajoute un "t" euphonique entre "a" et "il" pour faciliter la prononciation. | Y a-t-il du pain ? |
Verbe conjugué en -t | Pas de "t" euphonique nécessaire. | Faut-il partir ? |
📖 Exemples d’usage de « y a-t-il » dans la littérature
-
Dans quel village me suis-je égaré ? Y a-t-il donc ici un Château ? Mais oui, dit le jeune homme lentement, et quelques-uns des paysans hochèrent la tête, c’est le Château de monsieur le comte Westwest.
Franz Kafka, Le Château -
Il se redressa soudain. Combien y a-t-il d’opérations aujourd’hui ? Trois, je crois. Faut vérifier.
Franz-Olivier Giesbert, L’abatteur -
Y a-t-il un signe dans le ciel qui indique que quelque part, dans une ville, au milieu de tant et tant de gens, deux êtres sont en train de vivre…
Jeanne Benameur, Les mains libres -
Y a-t-il dans les environs de Werst quelque merveille à visiter ? reprit le jeune comte.
Jules Verne, Le Château des Carpathes -
Peut-être y a-t-il eu comme une faible palpitation, un à peine perceptible frémissement, une trace infime d’attente vivante.
Nathalie Sarraute, L’Usage de la parole
Et voilà ! Désormais il n’y a plus de raison de faire une faute d’orthographe lorsque vous écrivez « y a-t-il ». N’hésitez pas à partager cet article s’il vous a été utile ! Vous pouvez aussi consulter les autres articles de notre catégorie « orthographe ».