Photos gênantes, articles offensants ou informations erronées: les internautes ont de bonnes raisons de vouloir faire disparaître certains résultats de Google. Google a lancé un «formulaire à l'oubli» afin de permettre aux internautes citoyen ou résident dans l'Union européenne de demander la suppression de liens mettant à mal leur personne ou leur réputation. Pour ce faire, le moteur de recherche a mis en place un formulaire simple, rapide.
«L’arrêt implique pour Google de faire des arbitrages difficiles entre le droit à l’oubli d’un particulier et le droit à l’information du public», a souligné un porte-parole du groupe, dans une déclaration envoyée à l’AFP. En une seule journée, Google a reçu 12 000 requêtes d’internautes européens souhaitant être effacés des résultats de recherche.
Le géant américain Google a ouvert aux Européens la possibilité de demander à être «oublié» par ses services de recherche sur internet, se conformant ainsi à une décision Cette décision fait suite à un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, rendu le 13 mai dernier
Les plus concernés
Eh oui, ce sont les jeunes actifs voulant avoir une « e-réputation » sans tache ou des personnes insouciantes quant aux images qu’elles postent sur la toile. Le « droit à l’oubli » demeure un sujet délicat.
Quelle est la procédure ?
Il faut également fournir de nombreux renseignements, dont une copie de papiers d’identité. Ne sont précisés ni les critères retenus, ni les délais de suppression. cette nouveauté ouvre une brèche, et il faudra rester particulièrement vigilant pour que ne s'y engouffre pas ceux qui souhaiteraient voir dans ce dispositif une façon rapide et efficace de nettoyer sa "eReputation" !
Le formulaire de Google est disponible ici
Parallèlement au lancement de ce formulaire pour l'oubli en ligne, Google a annoncé la mise en place d'un comité consultatif d'experts indépendants. En effet, à l'heure du partage et du « like », une information peut être relayée sur plusieurs réseaux sociaux, dans des forums, sur des blogs, des sources difficiles à éradiquer. Un rapport sera publié en 2015, afin d'orienter les actions de Google dans les questions de protection de vie privée et de liberté d'expression. Parmi les membres déjà dévoilés, on retrouve Jimmy Wales, cofondateur de Wikipédia, et Frank La Rue, rapporteur spécial de l'Organisation des Nations unies sur la promotion et la protection de la liberté d'opinion et d'expression.
Ce formulaire est valable pour les particuliers uniquement ! Privé, public comment marquer la différence ! La tâche de google s’avère extrêmement difficile !